Dans une société injuste et inhumaine, l’instruction conduit inévitablement à l’indignation. C’est parce que l’on sait que l’on condamne. Si on ne sait pas, on ne peut pas se faire d’opinion.
L’instruction, si elle a lieu, conduira tout le monde à considérer que les pouvoirs doivent être contrôlés. A chaque fois que l’on restreint le pouvoir, qu’on se protège de ses abus, on gagne en liberté et en égalité. A chaque fois qu’on le laisse sans limite, c’est une catastrophe. L’histoire le démontre. C’est factuel.
Je constate que la conclusion de tout observateur honnête et instruit sur ce sujet, quelque soit le régime qu’il favorise, est souvent la même : Montesquieu avait raison, le pouvoir abuse toujours si rien ne l’en empêche. Quelque soit le régime, qui que soient les représentants ou les dirigeants politiques, il est bon de contrôler leur pouvoir pour s’assurer qu’ils n’en font pas mauvais usage.
Je pense que c’est cet enseignement qui permettra à l’humanité de franchir une nouvelle étape dans son cheminement vers des régimes politiques plus efficaces (c’est à dire, qui garantissent au mieux l’intérêt général tout en protégeant les droits fondamentaux de chaque citoyens).