La troïka tunisienne est en bout de course. Elle ne passera pas l’hiver. La pression monte en Turquie où Erdogan risque fort de connaître le même destin que son copain Morsi. Le régime des mollahs, dans un Iran qui en a fini avec l’islam et où les mosquées sont de moins en moins fréquentées s’effondrera sans doute aussi brutalement que le communisme dans les pays de l’Est à la fin des années 80. En tout cas, il n’y a déjà plus que de parfaits imbéciles pour croire à la possibilité d’un islam « modéré ». La place de l’islam est dans les mosquées, comme celle du christianisme dans les églises, et certainement pas dans les ministères. Il n’aura pas fallu trois ans aux pays dits musulmans pour le comprendre et, après le pessimisme qui avait fait suite à la première explosion des révolutions arabes, on peut recommencer à ne pas désespérer de l’intelligence humaine. Sauf peut-être en Europe, où la connerie des dirigeants n’a jamais été plus triomphante. Si l’obscurantisme islamiste cherche une porte de sortie, il peut toujours venir en France : ce qui est mauvais pour le Mali, selon les Frères socialistes, est apparemment excellent dans nos banlieues.
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