Melun : un nourrisson placé à sa naissance et arraché à ses parents, parce que l’eau courante dans leur logement a été coupée illégalement par le propriétaire, début Juillet.
Interdiction des placements d’enfants pour cause de mal logement , ou d’absence de logement !
DAL est indigné cette décision brutale et unilatérale de placement d’un nourrisson, sans le consentement des parents, alors que :
- l’eau a été coupé illégalement par le bailleur et aurait du être rétablie sur le champ
- le CDAFAL 7 est intervenu pour faire rétablir l’eau,
- la Ville comme l’État ont tout les moyens de faire rétablir l’eau et l’électricité, par un arrêté du maire ou du préfet, exécuté par la police, en urgence, en vertu de leurs pouvoirs de police et de protection de l’enfance.
- face au refus de rétablir, à la décision de placement, le CDALF 77 est encore intervenu et l’État s’est engagé à reloger cette famille en urgence
- le relogement n’ a toujours pas eu lieu, par contre le nourrisson est toujours séparé de sa mère et de son père
DAL constate que :
- ce placement résulte de l’inaction des institutions publiques notamment celles en charge de la protection de la famille et de l’enfance, et des populations vulnérables,
- ce placement a pour origine un acte de maltraitance institutionnelle, car le nourrisson n’aurait pas été placé si l’eau avait été rétabli dans le logement de ce jeune couple, ou s’il avait été privilégié de reloger la famille dans un logement temporaire, un logement réquisitionné, ou un logement social,
- Ce placement a un coût élevé pour la collectivité, au minimum 150 euros par jour, et est bien plus élevé que le coût d’un hébergement temporaire d’urgence
DAL demande :
- Au Maire de Melun qu’il assume ses responsabilités en matière de protection des habitants de sa commune et fasse rétablir l’eau scandaleusement et illégalement coupée par le bailleur, au besoin par un arrêté municipal, de telle sorte à permettre la restitution du bébé.
- Au Préfet de faire procéder à un relogement ou un hébergement d’urgence, respectant l’unité familiale en attendant un logement social stable, durable et accessible.
Interdire le placement d’enfants, causé par les mauvaises conditions de logement ou l’absence de logement :
De plus en plus fréquemment, les services sociaux placent des enfants, impuissants à offrir des solutions de relogement ou d’hébergement dans l’intérêt des familles et de leurs enfants, et demande au Ministère du logement de faire cesser ces actes de violence institutionnelle, et de faire activer une solution alternative pour cette familles et d’autres dans la même situation suivies par DAL ou le CNAFAL.
C’est la cas aussi d’un mère de famille placée dans un hôtel parisien, en butte aux menaces du gérant, à qui les services sociaux demandent de quitter l’hôtel, sous la menace d’un placement de son fils, et du futur nourrisson ...
DAL demande que dans la Loi ALLUR, soit présenté un amendement Gouvernemental interdisant les placements d’enfants, lorsque les parents sont contraints de vivre dans des conditions de logement ou de non logement inadéquates, et obligeant les acteurs publics à mettre en œuvre toutes mesures prévues par la loi pour reloger, ou héberger durablement l’ensemble de la famille.
Que les coupures d’eau soient interdites, et que des points d’eau courante à débit suffisant soient obligatoirement installés pour les sans logis, dans toute commune, et dans tout les quartiers des grandes communes.
Un toit c’est un droit !
Contact : CNAFAL jean francois chalot <[email protected]>
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