En réponse à :
Franchement dit, je ne comprends pas comment une grande partie des français-celle qui met ses enfants à l’ école publique - peut supporter un tel mépris .
Je n’ai les échos de la situation de l’ école nationale que par le biais d’ une voisine professeur dans un collège de campagne et je retrouve pratiquement son analyse sous la plume d’ enseignants rédacteurs.
Donc je dispose des éléments pour me faire un jugement de l’ état de l’ école contemporaine.
Bien que j’ aie fréquenté les bancs de l’ école publique, j’ai choisi d’ enseigner moi-même à mes enfants.
Je ne suis pas particulièrement favorisée financièrement, bien que nous ne manquions de rien d ’indispensable (santé, espace, curiosité intellectuelle, cercle d’ amis aux quatre coins du monde) .
Jamais je ne supporterais pour mes enfants qu’ils subissent une influence aussi néfaste de la part d’ une institution où des personnages de la trempe de celle dont il est question ici maltraitent par des réformes plus malsaines les unes que les autres les enfants d’ abord et le personnel ensuite.
Comment s’ étonner que l’ école publique soit dans un tel état de décomposition avancée si les acteurs sont à ce point méprisés et maltraités psychologiquement ?
Mais je ne comprends pas pourquoi un tel silence de la part des professeurs.
La carrière risque d’ être sabordée ?
Qu ’est -ce qui est plus important ? Un travail épanouissant avec des personnes sereines ou une carrière avec la conscience sur le mode veille ?
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