Tous les moyens sont bons pour l’intox. La propagande, le lobbying, les « relations » publiques et les infiltrations sont les différents instruments de ce "gouvernement invisible" dont Edwards Bernays parlait déjà en 1928 et dont Kagamé est un des princes.
Infiltrer tous les milieux des institutions aux universités, des organisations aux médias, des réseaux économiques et financiers aux mouvements sociaux, de la société civile, militaire et religieuse à tous les secteurs de la vie en commun : telle est la stratégie pour créer une image d’Epinal, une icône cohérente et rassurante, celle qui confirme Kagamé dans une position de légitimité incontestable.
Comment la famine pourrait-elle vraiment sévir dans un pays exportateur de denrées élémentaires, de première nécessité, jusqu’au Congo Brazza ? Quand on fait vacciner toutes les petites filles avant leur premier rapport sexuel, contre le cancer du col de l’utérus, n’est-on pas un pays à la pointe d’une politique de santé publique exemplaire ? Un bon indicateur du redressement économique et du développement du Rwanda n’est-t-il pas l’importance de sa flotte aérienne civile nationale ? Comment dire que les libertés politiques ne sont pas respectées au Rwanda alors que le Parti Vert vient d’être « agréé » en "bonnes et dues formes" ? Comment croire que les droits de l’homme ne sont pas respectés au Rwanda alors que le LIPRODHOR vient de connaître un aggiornamento rendant cette ONG encore plus crédible ?
Les chiffres de la Banques Mondiale, de l’OMS, de
la FAO, de la CEE, et des autres organismes non impartiaux sont en fait tous « techniqués »,
comme tout un chacun devrait le savoir depuis longtemps.....mais si vous osez
dire cette vérité (qui n’est que la pointe de l’iceberg de l’horreur que
représente l’histoire véridique et cachée du Rwanda depuis 1990)….alors fuse, du
chœur de tous les apôtres de Kagamé, la question : “where were those human
rights groups criticizing Rwanda today when Hutus were slaughtering Tutsis"
- « Où étiez-vous » : Bill Clinton (BBC 13/08/2013 ). Mais lui-même n’a-t-il
pas refusé que le mot « G » soit prononcé, alors que les troupes U.S. étaient
pré - positionnées, dès avant l’attentat du 6 avril 94, à Bujumbura en stand by
(de quoi) ? Kagamé n’a-t-il pas refusé l’intervention internationale militaire disponible
pour faire cesser le carnage. Kagamé n’a-t-il pas (comme les Soviets devant
Varsovie écrasée par les Nazis) attendu de « prendre » Kigali que ses
infiltrés, sous fausses bannières, aient eu le temps de terminer le travail ?
Le principe des cinq W peut aussi être appliqué à l’analyse des stratégies de positionnement que Kagamé adopte pour le moment : " Who did what, where and when, and why". (Roy W. Howard). Who : Kagame. What : la guerre. Where : en Afrique Centrale. When : depuis 23 ans. Why : pour le pouvoir, tout le pouvoir, rien que le pouvoir.
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