On est tenté-puisque nous sommes faits comme ça- d’avoir un choix binaire dans le cas Egyptiens ; choisir entre le bien et le mal.
La vérité, dans le contexte, c’est que nous sommes dépassés. La lecture du conflit interne devient illisible. Les stratégies des Emirats sont divisées, voir contradictoires.
Obama est surement en symbiose avec la diaspora juive -lobby sioniste- ceci est parfaitement clair, depuis que que Netan est venu lui faire la leçon au congrès, il y a 3 ans. Mais ceci ne dédouane pas la férocité religieuses des Frères Musulmans au pouvoir, qui sont dans l’optique annoncée de la Loi islamique. On dénoncera aussi la férocité de l’armée, qui ne fait pas dans la dentelle dans ces pays là, c’est LA tradition tribale des plus forts, dans tous les pays.
Mais Obama a raison de ne pas prendre parti dans une amorce de guerre civile, entre des communautés. Son angélisme primaire sur le parti pris « du peuple Syrien » lui revient en pleine figure, au vu de ce qu’il faut appeler une guerre civile, après avoir armé des religieux fanatiques qui se déchirent eux mêmes...entres chiites et sunnites, pour prendre la place d’Assad.
Non merci, c’est une partition arabo-musulmane dont le destin n’appartiendra qu’aux acteurs belligérants eux-mêmes. Les EU, la Fance, devraient faire profile bas sur des histoires qui ne les regardent pas. Et Obama aura tord de s’aligner sur la politique sioniste. D’ailleurs il semble perdu dans le développement actuel. Il en est de même pour l’affaire tunisienne, qui rencontre la même suite chaotique entre les franges religieuses et laïques (modernistes) lesquelles se livreront une guerre de conquête sans merci, pour longtemps encore.
Le principe de démocratie ne se résume pas au marche pied du pouvoir d’une élection, n’en déplaise aux pro-Morsi. C’est un peu plus complexe que cela. Il a fallu un siècle à la France pour assurer un développement républicain, démocratique et ramener les lobbies religieux de la soutane dans les églises, par la loi de 1905 sur la primauté de la Laïcité dans la vie publique.
Bonne chance aux révolutions du printemps arabes : il y a quatre saisons dans un cycle !