« Pour ce qui est de notre pays, une anecdote en dit plus que de longues démonstrations ; répondant à un journaliste du Monde à l’occasion d’un meeting d’Alexandre Navalny, une participante affirme : « Je suis allée à Paris et, franchement, je n’ai pas envie que Moscou soit envahie par les étrangers, comme c’est le cas dans votre France ». Fermez le ban ! »
Je me souviens de la réaction de mon homme, russe, qui visitait Paris pour la première fois en 92, et qui m’a dit au bout d’une heure plutôt effaré : « la France c’est la capitale de l’Afrique ? Votre pays est en train de se faire bouffer. » et c’était en 92.
On peut compter sur les russes pour ne pas reproduire notre erreur. D’autant qu’ils ont encore des valeurs et une certaine fierté de leur pays, ce qu’on appelle patriotisme et qui est devenu un gros mot en France.
A Genève, dans les années 90, le marché de l’héroïne était tenu par les Bosniaques, ce sont les Albanais qui ont repris les rênes depuis le début des années 2000. Ils sont très très bien organisés et s’en mettent pein les poches.
A coté de ça, j’en connais aussi pas mal qui bossent dur et honnêtement, donc j’éviterai de caricaturer et de tous les mettre dans le même sac.
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