Excellent article : à l’heure du « bio », il serait temps de revenir à des guerres plus saines et plus naturelles.
La longue lance des hoplites grecs, mais surtout le glaive assez court en usage dans la légion romaine, ou encore la masse d’arme des chevaliers du moyen-âge, voire le simple bâton si merveilleusement utilisé par Frère Jean des Entommeures dans l’oeuvre de Rabelais, voilà ce qu’il nous faudrait.
Quand nos poilus de 14-18, après avoir utilisé le Lebel 1886 pour attaquer de loin la tranchée passaient enfin, pour son « nettoyage », à l’utilisation de la très simple baïonnette qui prolongeait leur merveilleux fusil, ils voyaient bien la différence. Aucune communication n’est possible avec un fantassin qu’on met en joue et qui est à cent mètres. Avec la baïonnette, les choses prennent immédiatement une tournure beaucoup plus humaine et plus conviviale : un vrai dialogue peut s’instaurer, et quand les intestins sont enfin bien sortis à la lumière du jour, on peut prendre le temps d’en apprécier les couleurs changeantes et irisées, le temps de se rouler une cigarette bien méritée.
Le pilote de drone, à des milliers de kilomètres parfois du champ de bataille, vit comme un simple bureaucrate. Il ignore tout des plaisirs d’une guerre désormais insipide. A la guerre comme en cuisine, il est plus que jamais nécessaire de retrouver les saveurs d’autrefois.
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