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jack mandon jack mandon 4 septembre 2013 07:37

Tout et son contraire a été proféré.

La diversité des nations, des cultures, des croyances sont criantes.

Si je désire établir des liens amicaux avec quelqu’un que je ne connais pas
je dois penser qu’il est dans sa croyance,
c’est à dire ses émotions, je m’efforce de communiquer, c’est à dire
de mesurer ce qu’il aime et ce qu’il rejette.
Si je ne le fais pas, je m’expose à des frictions, des conflits.
Des touristes féminines qui se baladent en tenues légères
dans un pays musulman s’exposent à des remarques, voire même,
à des agressions verbales ou physiques.
Je ne vois pas en quoi un français n’aurait pas le droit de se sentir
agressé ou simplement irrité par une tenue vestimentaire dont
l’origine est profondément contestable au demeurant sur quasiment
tous les plans. Il ne s’agit plus de philosopher et faire preuve
de tolérance ou d’intolérance. Au niveau émotionnel du débat
c’est une question de bon sens, de civisme, de communication,
de respect de la différence. Bien entendu, la différence se mesure
selon une perspective, un lieu précis.
Au pays des naturistes il n’est pas compatible de se promener vêtu.
L’émotion travaille avec la symbolique et se trouve à fleur de peau.
Le raisonnement n’entre pas encore en jeu.
De plus, au niveau de l’irrationnel et du religieux les symboles ont
une immense signification. Les athées et autres intellectuels qui se veulent
tolérants, objectifs et compréhensifs n’utilisent pas les bons outils.

Conclusion, par ignorance ou provocation, la touriste légèrement vêtue
qui se balade en pays musulman et la femme voilée « de France ».
qui se promène en France en niqab ou autre vêtement remarquable.
se trouvent dans le même cas de figure.
C’est avec les croyances et l’émotion que l’on entretient les conflits.
Maintenant, comme j’ai le droit de ne pas raisonner, je dirais tout
simplement que les minis jupes ras du bonbon me font penser
à Fernande et que les burqas et autres accoutrements me font penser à Lulu...

Quand je pense à Fernande
Je bande, je bande
Quand j’ pense à Felicie
Je bande aussi
quand j’ pense à Léonor
Mon dieu je bande encore
Mais quand j’ pense à Lulu
Là je ne bande plus
La bandaison papa
Ça n’ se commande pas.

L’une comme l’autre s’exposent à des réflexes naturels et passionnels.

Mais toujours dans l’émotion, parce que je suis un être humain,
Quand, derrière un symbole se cache une intention politique
que je ne partage pas, alors je suis franchement irrité.

Que chacun assume les conséquences de ses actes.


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