@ fresddy
L’histoire est par essence suggestive. Je fais une histoire, un autre peut en faire une autre. L’important est l’exigence morale de chacun de nous, la matière première récoltée, et l’esprit de synthèse personnel. Et là on peut toujours juger, analyser. Un auteur finit toujours par trahir quelque chose de sa personnalité. L’histoire a été faite pendant cinquante ans par des professeurs marxistes ou marxisants ou formés à la pensée marxiste. Beaucoup de peuples mettront longtemps s’en remettre.
@ liberté chérie
Je pense que l’oubli aujourd’hui peut-être un vecteur de cohésion pas un oubli vers un néant, mais un oubli vers un vide où l’on accepte l’autre, les autres. tant que l’histoire se fera sur des bases communautaristes ou tribales nous ne pourrons que nous enfoncer davantage dans l’incompréhension. La notion d’oublier Alger comme celle d’oublier Palerme d’edmonde charles-Roux est de conseiller à des gens à la mémoire blessée ou malmenée d’avoir le courage de tourner la page, de demander à leurs parents d’apprendre à cuisiner d’autres plats que l’éternel tagine de la semaine et le couscous du vendredi.. Parce que ça ne sert à rien de s’installer dasn un pays étranger pour y reproduire son mode de vie. C’est un appauvrissement. Oublier Alger, c’est demander à ces jeunes de se sentir Français et que notre société les conforte et leur donne les moyens de ce sentiment. Oublier Alger, c’est chanter avec le groupe de femmes kabyles Djurdjura leur très belle chanson « Héritiers de l’avenir ».
@ blackfeetfeet0
L’histoire n’existe pas en tant que réalité mais en tant que regard. Le socle commun auquel je pense ne se réfère pas à l’idée de nation mais à celui de culture. La France est une culture. Toute personne qui a un projet pour l’intégrer doit assimiler cette culture et donc choisir entre celle d’où il vient et celle qu’il veut adopter. C’est le non-choix qui créé les plus fortes déchirures.
@ cloclo
Il faut effectivement « avancer vers un socle commun ». en prenons-nous le chemin avec le film dont nous avons parlé ? On peut en douter. Une propagande peut toujours être remplacée par une autre. Et le politiquement correct ne se pratique du’à sens unique. Notre mémoire bribesfinira boursouflée.
@ Virgile
Effectivement le constat est alarmant. Votre analyse semble êtres déjà palpable dans la rue (enfin, ça dépend où on habite n’est-ce pas) : « la glose des »colonisés« tend à l’insulte des colons réduits au role d’esclavagistes, largement légitimée par l’autocritique expiatrice inconséquente des agités ». On aimerait pourvoir feuilleter ensemble un livre d’images, mais on sait que pour le moment (et peut-être pour longtemps encore) ce n’est pas possible.
Merci à tous et à ceux que j’oublie pour la qualité de vos commentaires. Bien à vous. Patrick Adam
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