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Le travail dominical et de nuit est devenu un vrai fourbi. Pourquoi les musées et pas les magasins de bricolage ? Pourquoi les marchands de meubles et pas les vendeurs d’aspirateurs ? Pourquoi les restaurants et pas les coiffeurs ? Pourquoi les Champs-Elysées et pas le boulevard Haussmann ? Pourquoi Lille et pas Dijon ? Pourquoi la culture et pas le shopping ?
A force de dérogations et d’exceptions, on n’y comprend plus rien.
Pourquoi les syndicats de salariés ont-ils laissé faire si la santé des travailleurs les tracasse tant ? Pourquoi n’ont-ils rien dit quand il était encore temps ? Pourquoi trouvent-ils à redire à Séphora et Leroy Merlin et pas à la multitude de petits magasins qui restent ouverts partout là aussi au mépris de la réglementation ?
Ne me dites pas qu’ils sont plus intéressés par les retombées médiatiques que par la protection des salariés ? Ne me dites pas qu’ils font des coups pour exister et pas pour protéger les plus faibles ?
...Allez, les syndicats de salariés de salariés dans ce pays sont une honte, indifférents à la détresse de ceux qu’ils prétendent aider, accrochés à leurs fauteuils et à leurs avantages comme des sangsues sur un corps malade. Pas étonnant que les salariés soient si déprimés et exploités chez nous, pas étonnant que le chômage explose, pas étonnant que les patrons aient la voie libre pour faire ce qu’ils veulent... Et qu’on ne me dise pas que c’est la faute des salariés qui ne veulent pas adhérer ! C’est le contraire. Et puis les syndicats sont subventionnés quoi qu’il arrive, alors pourquoi être efficace ?
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