Dialectiquement ou pas, la démocratie s’est depuis longtemps dévoyée en dictature. Non pas celle voulue par un homme seul dictant ses lois à travers se serviteurs (ou ses croyants) mais d’une façon plus douce ou en douce, par à un groupe d’hommes et de femmes, soi disant démocrates, regroupés dans des partis dits politiques avides de pouvoir afin de mettre en pratique leur propre vision de la manière de conduire une communauté.
Or, dans le monde qu’on appelle (à tort) Civilisé, peu à peu ces partis, s’amaigrissant comme peau de chagrin, ne se comptent plus que par deux, trois ou quatre au maximum. Dès lors s’installe le corporatisme et la Démocratie tombe à jamais dans l’escarcelle de celui-ci qui gouverne en alternance en toute quiétude. Exactement comme dans les tribus d’antan où les chefs étaient issus de la même famille. Ou bien comme les Rois.
Aux États Unis, un coup les Républicains un coup les cousins Démocrates. En France plusieurs tours la famille de droite et quelquefois celle de gauche (UMP et PS). En Grande Bretagne à choisir entre travaillistes et conservateurs. En Allemagne, conservateurs et sociaux libéraux. Normal « ces gens là » comme aurait dit Jacques Brel, sont copains copains en dépit des apparences. Ils vivent ensemble et travaillent ensemble , se tutoient la plupart du temps et imposent leurs désirs qui sont identiques. A quelques variantes près histoire d’appâter le populo.
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