La France, pressée par l’Union Européenne, met en place son plan de production de biocarburants (éthanol, biodiesel). Elle le fait sans se presser et mal : c’est la filière industrielle qui a été retenue pour produire ces carburants d’origine agricole, contrairement à ce qui se fait ou se fera dans la plupart des pays européens. Or on sait que dans ce mode de production pour produire 1 litre de biocarburant il faut un litre d’énergie. On sait aussi que les agriculteurs seront amenés à produire de manière intensive avec tous les inconvénients que l’on connait déjà (engrais, pesticide, paysages de Beauce, etc.). La filière courte, représentée par l’exploitant agricole lui-même, qui a donc été délaissée, offrait pourtant de meilleures rendements, 1 litre d’énergie pour 5 litres d’éthanol produits, et de meilleures garanties pour le maintien d’un équilibre environnemental (pas d’effets concentrationnaires des lieux de production). D’un côté la promesse d’une conversion ratée, couteuse (subventionnée par des fonds publics), calquée sur le modèle soviétique MAIS un mode de production concentré, centralisé comme l’aime tant l’Etat français depuis Louis XIV. Ca partait pourtant bien cette idée de carburant d’origine agricole, malheureusement il a suffi que l’Etat français mette son nez dedans pour que ça se transforme en usine à gaz merdique...
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