Le peuple devrait donc se « partager » ou mutualiser toute la misère du monde ? Quel drôle de principe, quel drôle de calcul !
Par la charité individuelle ? les galas ? la quête ? à l’Américaine ? Ou la charité institutionnelle à la française, le DAL, l’Abbé Pierre, les Restos du coeur ? les allocations d’aide au logement des communes, du département ?
Ce sont des rustines qui empêchent de vivre debout avec la banalisation de sous citoyens.
Il faut remettre Marx ou Proudhon dans la tisane.
Ce qui doit fonctionner c’est la JUSTICE SOCIALE, et arrêter les aides.
Pour cela : abolir l’exploitation, les différences de revenus exorbitants entre patrons et ouvriers/employés malléables à merci par un taux de chômage voulu constituant la pierre angulaire du système de domination.
Par exemple ? fermer tous les paradis fiscaux, fermer les niches fiscales, interdire les sociétés off-shore, restaurer les droits de douane, compenser les différenciels de coûts salariaux par des hausses de revenus dans les pays exotiques en agissant sur les multi-nationales, en renversant le « moins disant social », relever l’impôt sur les profits, prélever les charges sur le cash-flow ( Excédent Brut d’Exploitation) et non pas sur les seuls salaires, etc...
Enrailler administrativement (réguler) les délocalisations à productions comparables par des dédommagements au PNB au bénéfice des caisses de chômage, etc..
L’attractivité pour une immigration sera renversée par des élévations de niveau de vie à l’étranger. Pour ce faire reconsidérer les échanges commerciaux par une vision macro-économique globalisée pour l’intérêt GENERAL, ce qui changerait de l’intérêt particulier (architecture du capitalisme néo-libéral).
Nationaliser les secteurs clés, les grandes banques, les grands groupes, l’énergie, etc...
En un mot ?
ACTUALISER le programme du Conseil National de la Résistance de 1945. Ca date...sans blague ? le capitalisme libéral d’Adam Smith qui galope date lui,du...18éme siècle...demandez à Goldman Sachs si c’est démodé !!
Pour y parvenir, nécessité de réactualiser les souverainetés nationales par la sortie de l’Euro, de l’Europe, de l’OMC, de l’OTAN.
Car, ...le problème de « toute la misère du monde » qui cherche sans cesse l’Eldorado des pays européens est un axe global où toute la macro-économie est interdépendante.
Ce n’est pas facile ? impensable, ah bon ? c’est Philippe Desertine, Barroso, Moscovici, madame Lagarde, DSK, Attali, qui le disent ?
Bah mince,
Ca franchement,... ça me rassure !