Je m’inquiète tout autant de la délinquance en col blanc, ou plus exactement des fonds spéculatifs qui domin ent le monde depuis leurs paradis fiscaux. Mais la célébration de la « brute » en d’autres mots du prédateur, qui prend ce qu’il veut, fric, nanas, bagnoles, etc. en dominant les autres est l’expression populaire de la même idéologie.Et ce sont précisément les gros groupes qui crient à la censure et invoquent la liberté d’expression lorsqu’on veut limiter des produits qui font appel aux pulsions les plus antisociales. Il est vrai, comme l’a dit Julien Dray, bien inspiré cette fois, que le capitalisme a besoin du désordre pour prospérer. On peut débattre de l’effet mimétique ou simplement cathartique des jeux violents, mais la célébration de mondes virtuels de vilence ne peut pas être anodine : on constate d’ailleurs, aux U.S.A., que de plus en plus de jeunes hommes estiment qu’un meurtre n’est qu’un incident de parcours, et ne rend pas forcément antipathique ou mauvais un personnage de fiction télévisée.
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