Ces accusations de racisme me rappellent mon enfance. Baptisé, j’allais parfois à la « confesse ». Le curé m’interrogeait sur mes péchés. Comme ce curé souffrait d’une mauvaise vue, et que du haut de mes 12 ans j’en paraissais davantage, il m’interrogeait sur ma sexualité, inexistante (à l’époque). Je ne saisissais pas bien de quoi il parlait, le domaine « con » et « fesse » m’était alors (presque) totalement étranger. Aujourd’hui, les curés laïques m’interrogent, en tant que citoyen français, sur mon racisme supposé. J’aimerais bien pouvoir confesser quelque péché raciste, afin de m’en délivrer, mais je ne sais que dire. Dites-moi, c’est quoi un péché raciste, c’est ces gamineries, ces histoires de banane à la con ? Si c’est le cas, les curés laïques n’ont pas meilleure vue que le curé de mon enfance. Les Français ne sont ni débiles, ni racistes. Certains craignent le « grand remplacement », mais c’est une autre histoire.
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