Dans ma ville (50 000 habitants) la municipalité n’a pas renouvelé le bail qu’elle octroyait à une association dont le but était de créer et maintenir un lien social sans la ZUP avec diverses activités de nature à faciliter le brassage et l’assimilation. Cette association a du ainsi mette la clef sous la porte.
Une autre association axée sur l’aide à la re-socialisation des plus démunis sous forme d’atelier d’activité diverses, d’ateliers d’initiation à l’informatique, à la recherche d’un logement ou d’un emploi a elle aussi du fermer ses portes et licencier un emploi jeune parce que le Conseil Général lui a coupé les vivres après 20 ans d’existence.
Il serait grand temps qu’une loi cadre faisant obligation aux collectivités locales de financer de telles initiatives locales, ou en les confiant à un service public de soutien à l’intégration des plus démunis et des nouveaux arrivants soit mise en place. Par exemple en s’inspirant de l’obligation d’un pourcentage de logement sociaux sous peine de pénalités.
Mais cela n’en prend pas le chemin, le service public et la politique de soutien face aux détresses sociales étant laissés à l’abandon au profit du renflouement des spéculations bancaires hasardeuses mettant nos pays à terre.
En 2010, l’UE octroyait 2 milliards d’aide aux foyers les plus démunis (aide alimentaire notamment), puis seulement 500 millions en 2011 pour finalement supprimer cette aide en 2012.
Ma contribution sort du champ strict de l’aide à l’assimilation linguistique des nouveaux arrivants, mais ceux-ci sont généralement démunis matériellement, culturellement et linguistiquement.
Leur détresse et leur isolement relèvent d’une prise en charge globale.