Le revenu d’existence est de toute évidence une idée d’inspiration libérale basée sur le célèbre aphorisme : ’’il faut que tout change pour que rien ne change’’.
A qui allez vous demander de vous verser un RU (ou RE, ou tout ce qui y ressemble) ? Aux possédants actuels, à ceux qui font des profits sur le dos des travailleurs. Il leur serait évidemment impossible de faire du profit sur le dos des inactifs, et ils ne voudront évidemment jamais partager leurs profits. Si le RU était accordé, les travailleurs devraient donner d’une main trois fois ce qu’ils recevraient en RU de l’autre. Autrement dit, si ce n’est pas la baisse à court terme, du trop mal nommé coût du travail, c’est la baisse assurée des revenus du travail : la mutualisation de la misère.
Au mieux c’est une fausse bonne idée : l’équivalent dans le domaine de la physique c’est le mouvement perpétuel.
’’De nombreux services sociaux, comme la formation ou la santé, ont été transformés en assurance individuelle ou en crédit. Le mode de développement néolibéral est fondé sur le crédit et l’endettement. Cette situation s’est aggravée avec la crise des subprimes de 2007. Un exemple ? La formation aux États-Unis : la Réserve fédérale (Banque centrale) a récemment évalué que le montant total de prêts aux étudiants était de 1 000 milliards de dollars ! C’est un chiffre astronomique. Pour avoir accès aux services, à la formation, vous devez tout payer par vous-même. Vous devenez débiteur. Entrepreneur de votre vie, de votre « capital humain ».’’ Maurizio Lazzarato
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