En réponse à :
Bonjour Bloom Ulrich
Rien n’aura donc changé, durablement depuis le 24 novembre 1912, date à laquelle Jean Jaures exhortait le peuple à la lutte, à se défendre contre les injustices qui lui sont faites, dans un appel émouvant, aux consciences vives du pays.
« J’appelle les vivants pour qu’ils de défendent contre le monstre qui apparaît à l’horizon ».
Un appel qui sonne plus vivant que jamais, en ces temps troublés et dont la force et la justesse ne peuvent qu’interpeller chacun d’entre nous, à voir le monde d’aujourd’hui, dans sa réalité chaotique et inhumaine, un monde au bord du gouffre qui ne diffère en rien de celui dont Jaurès décrivait la confusion d’alors.
« La vérité est que la confusion et l’insécurité règne partout, la vérité est que la classe capitaliste est elle-même divisée et séparée en deux camps, qu’elle ignore si elle a plus a gagner ou à perdre à un choc généralisé ».
D’hier à aujourd’ hui, rien n’aurait donc changé en profondeur, si ce n’est un court répit, une pause prospère et bienfaisante, - les trente glorieuses- arrachées de force par la classe laborieuse aux capitalistes ?
Ces monstres froids et déshumanisés sont d’une avidité insatiable, monnayant toutes les découvertes et progrès scientifiques, quitte à en priver ceux qui ne peuvent en payer le prix.
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