La remise en cause de l’étude de Séralini ces derniers jours par la revue scientifique qui l’avait publiée il y a déjà 1 an, est surprenante. Mais pas exceptionnelle écrit l’auteur qui reprend à son compte les doutes de la revue .
Pourtant il y a un fait surprenant qui devrait l’interpeller, alors qu’il cite des conflits d’intérêts pour Séralini (appartenance à un groupe environnementaliste opposé aux OGM) :
En avril dernier, un certain Richard Goodman, ex salarié de Monsanto entre 1997 et 2004, a été nommé rédacteur en chef chef de cette revue. Aussitôt, la revue a redemandé les données brutes de l’étude, avant de la dépublier .
Le retrait de cette étude arrange bien les affaires de Monsanto au moment où - hasard - l’UE étudie sa demande d’autoriser le maïs OGM TC1507 , après le MON810 déjà autorisé .
Les agences de sécurité alimentaire européennes s’étaient bien gardées de valider l’étude de Séralini, mais elles avaient au moins recommandé des études sur le long terme .
Les anti-OGM passent, mais les lobbyistes ont le dernier mot dans cette Europe .
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