La raison fondamentale de la faillite de l’écologie politique est que l’on ne peut bâtir un projet politique autour de la seule défense de l’environnement.
Surtout quand celle-ci se réduit à un anti nucléaire quasi fanatisé, loin de toute logique technologique et scientifique :
* qui se retrouve dans les commentaires ici même. Considérer l’abandon de Super Phénix comme une victoire est simplement étaler son ignorance et sa croyance sectaire. Il y a au moins un autre Super phénix dans le monde : BN600 et bientôt BN800 des russes qui démontre que Super Phénix avait des décennies d’avances. Son sabotage coïncide précisément avec le déclin de notre pays.
* sans base politique propre, les partis construits, EELV, Grünen..., sur l’anti nucléaire sont alors fondamentalement opportunistes ce qui favorise le pouvoir de clans (au PS cela s’appelle des tendances) en leur sein et le carrièrisme politique qui atteint un niveau caricatural à EELV.
* Il se trouve qu’en France, mais aussi en Allemagne, qui doit en sortir depuis plus de 10 ans, en Grande Bretagne... le nucléaire s’est révélé incontournable. Donc que reste-t-il alors ? juste des sièges à défendre.
* Par ailleurs le gouvernement actuel nous montre d’une manière caricaturale encore, que tout cela n’est que prétexte à une avalanche de taxes : écotaxe, taxe carbone, rafales de taxes sur la facture EDF, taxe sur le diésel...
On peut remarquer qu’aucun des partis politiques présents nationalement n’a construit un programme crédible pour faire face à la crise du système et aux graves problèmes que rencontrent notre économie, notre Industrie et notre Recherche et enseignement.
Il en résulte une crise politique profonde qui s’étend de jour en jour et fait naitre une situation de chaos qui se manifeste encore ponctuellement, mais qui va se généraliser malheureusement