GrandGuignol (du 3 décembre à 22 h 19)

Je crois savoir - et je peux me tromper - que la condamnation à mort pour apostasie n’est pas tirée du Coran mais de la charia.

L’important n’est cependant pas là mais dans le fait qu’elle n’a toujours pas été rejetée par l’islam.

Et en France, l’important est que les responsables musulmans qui tiennent à ce qu’on les considère comme des musulmans pacifiques ou « modérés »... ne l’ont toujours pas rejetée eux non plus.

Plus important et plus grave encore : ils ne l’ont pas rejetée quand ils ont eu une occasion très précise de le faire.

Lors de la création du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) le gouvernement leur a demandé de rejeter au moins cette monstrueuse règle de la charia pour montrer à tous les français qu’ils voulaient en France un islam pacifique.

Ils ont alors demandé au gouvernement - le Ministre de l’intérieur qui négociait avec eux était Chevènement, puis Vaillant, puis Sarkozy - de retirer leur demande "pour ne pas stigmatiser les musulmans de France" (selon la formule habituelle de ces pleurnicheurs se présentant toujours comme des victimes).

Il y a beaucoup plus grave encore : c’est le gouvernement de la République qui s’est couché et qui a retiré sa demande.

Ouvrez les yeux GrandGuignol : c’est principalement face aux islamistes de toutes tendances que nos gouvernants (de toutes tendances aussi) se conduisent avec la plus grande lâcheté.

Une lâcheté à rapprocher de leur hypocrisie quand ils font de belles déclarations, la main sur le coeur, pour dire solennellement leur indéfectible attachement à la laïcité républicaine, aux Droits humains, à la liberté de conscience et d’expression, à la volonté de servir le « vivre-ensemble »...

Un tout petit progrès intéressant tout de même : depuis que les islamophobes comme moi insistent sur le fait que c’est un BON vivre-ensemble qu’il faut assurer dans la diversité, les journalistes lèchent bottes du pouvoir démissionnaire face à la barbarie islamiste précisent eux aussi , de plus en plus souvent, UN BON vivre-ensemble.