Tous des faux-culs !
La vérité c’est qu’il n’y a plus, et qu’il n’y aura plus jamais assez d’emploi (au sens classique) pour tous les Français ... et c’est tant mieux !
Au lieu de s’en désoler, il serait grand temps d’arriver un jour à voir que c’est, paradoxalement, une grande réussite ... que l’humanité à toujours recherchée !!
Par contre, ce qui fait défaut, ce n’est pas l’emploi : c’est l’honnêteté ( honnêteté intellectuelle = honnêteté tout court ! ) , et c’est la justice .
Un démocrate devrait courir après l’égalité en droit bien avant de courir après une méritocratie, ou pire une égalité « des chances » ...
( La société à certes besoin de favoriser l’efficacité ... mais reste à éviter les quiproquos sur les valeurs que l’on voudrait efficaces : valeurs pécuniaires ... ou humaines ? )
« Il n’est de richesses que d’hommes »
... et je ne connais aucune démonstration permettant de démontrer dans l’absolu qu’un quelconque citoyen contribue plus qu’un autre à l’adaptation ou à la survie de notre espèce.
Partant, il n’est pas seulement humain et sentimental de vouloir une répartition minimale des richesses matérielles : c’est aussi une question logique (à la limite valable même dans une optique ’égoïste’) .
Au lieu de vouloir un partage du « travail », il serait beaucoup plus cohérent de vouloir un partage équitable des corvées ! Pourquoi personne ne veut envisager les choses sous cet angle ?
( On peut se faire une idée plus précise de cette notion de ’corvée’ en se remémorant le « Service Militaire » , que l’on peut voir comme un sous-ensemble des ’corvées’ envisageables :
cela permet de se rendre compte que le partage des corvées est une question éminemment politique ... et très épineuse ! ...
Ex. entre autres ... : il fut une époque où des enrôlés fortunés, tirés au sort, arrivaient à acheter l’accord d’un infortuné pour se faire remplacer ... )
Si l’on veut avoir le droit (moralement) de continuer à revendiquer « Liberté, égalité, fraternité »
il est indispensable non seulement d’accepter l’effort de garantir à chaque citoyen (sans condition) un revenu décent ... mais il faut, en plus, le vouloir vraiment.
( a minima : que chacun puisse vivre décemment !
On pourrait vouloir, de plus, davantage de justice humaine -notamment en interrogeant la pertinence de certains statuts anti-démocratiques ... On pourrait vouloir s’opposer à l’explosion de fortune indécentes ...
Mais il est clair que ce qui est absolument indispensable - pour la stabilité, à terme, de tous - c’est que chacun puisse simplement vivre
)
( Quand on croit vraiment aux valeurs démocratiques, il est clair que, ne serait-ce que par ’calcul’ bien compris, cette attitude est plus pertinente et efficace qu’une compétition individualiste à tous crins )