Bonjour,
@ l’auteur
Vous dites« ...Car comparer le racisme du dominant et le racisme du dominé, sans force, sans pouvoir, est une opération politique, destinée à opprimer davantage les victimes... »
Le « racisme du dominant » ? C’est l’argument toujours avancé par ceux qui veulent pouvoir justifier leur violence et leur haine de l’autre en toute impunité. Les Nazis estimaient que les Juifs étaient eux-aussi des « dominants » détenant tout le pouvoir financier sur leur pays,...Les Musulmans Turques pensaient que les Chrétiens Arméniens et Grecques étaient des « dominants » qu’il convenaient d’abattre pour rétablir la pureté Turc...Les Hutus cherchaient à s’émanciper de la supériorité dominatrice des Tutsis...Etc...
Quant au racisme culturel, il n’existe pas en tant que tel.
Jusqu’à il y a 30 ans on « assimilait » les populations entrantes pour qu’elles deviennent comme nous, jusqu’à ce qu’elles fassent partie du « nous ».
Les identités « autres » n’étaient pas considérées comme inférieures, mais différentes .
Aujourd’hui on intime au peuple accuillant de d’adapter aux autres identités, quitte à abdiquer la sienne. Si on parle de racisme culturel, il s’appliquerait donc essentiellement aux populations « entrantes » qui considérent que la culture et la façon de vivre des peuples qui les accueillent doivent être mises au rancard, piétinnées pour faire place à de nouvelles pratiques qui leur seraient de fait « supérieures » (en quoi ?) . C’est une façon devoir. Mais je ne vois pas pourquoi nous devrions applaudir bouche bée à l’instauration de cette sorte de fascisme rance qui pue la haine de soi et l’aplatissement morbide de l’humain.