L’Etat a pour principale obligation (et raison d’être) la protection de ses administrés. Il s’agist de protection physique vis à vis d’ennemis exterieurs ou de sujets qui violent la loi. Ainsi, plutôt que de louvoyer il faut mettre hors d’état de nuire ceux qui menacent les vies et les biens d’autrui. Les zones de non-droit doivent cesser de l’être, au besoin par l’état d’urgence. Mais pour ne pas faillir à sa mission l’Etat doit aussi protéger les emplois de ses administrés contre les agressions du capitalisme sauvage, et les entreprises contre les ogres des fonds d’investissement. Il doit permettre à ses administrés de se nourrir et de se loger correctement en utilisant tout l’arsenal de mesures qui sont à sa disposition (taxation, encadrement de loyers, soustraction de certains biens et service de première nécessité aux aléas de l’économie spéculative). Car la violence d’en-bas (je veux, je prends) est à l’image de celle d’en-haut (avec mes milliards à effet de levier j’achète, je pressurise, je vide et je jette). Et j’ajouterai que l’Etat a pour devoir de lutter contre les méfaits d’une sous-culture qui valorise la satisfaction immédiate, le prédateur, voire le meurtre, disséminée par les grands groupes de communication. Ce sont, bien entendu, des questions qu’on omet de poser aux candidats, puisqu’ils ne sont appelés qu’à assurer la gouvernance d’une sous-préfecture de l’Euroland...
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