Ce qu’il faut voir aussi, c’est comment sont constituées les CDAPH : des représentants d’usagers très minoritaires et polyvalents qui ignorent tout des handicaps qu’ils ont à traiter puisqu’ils siègent à tour de rôle et que la commission traite les dossiers dans l’ordre d’arrivée. Donc on peut avoir un représentant d’une association de personnes malentendantes, ou paralysée qui n’aura à traiter, sur une journée, que des handicaps mentaux. Les autres, les pros, prêchent pour leur chapelle : le représentant de l’EN aura tendance à rejeter les cas « lourds » pour protéger les collègues et le budget de l’académie, le représentant de la CAF/CPAM n’hésitera pas à désinformer les parents pour épargner à la CAF quelques centaines d’euros (histoire vécue : il n’a plus rien dit lorsque je lui ai lu le texte qui le prenait en flagrant délit de mensonge), etc. Et le pompon, c’est que le président de la CDAPH est aussi conseiller général (vice-président, souvent), et que lui, il a tout intérêt à épargner le budget du département, alors que la solidarité et la compensation du handicap dépend totalement de lui (ils oublient de dire quand même qu’ils sont bien aidés aussi par la CNSA qui collecte et redistribue la CSG).
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