Le néo-nazisme a encore des bastions mais en ce qui concerne la France, c’est très résiduel (comme vous l’avez dit, Internet a souvent un effet grossissant).
Il y a par contre des commémorations nazies approuvées par le pouvoir dans certains pays baltes, en Lettonie par exemple. Et curieusement on entend très peu de protestations de la part de nos démocrates qui ont les droits de l’homme plein la bouche. Ces pays sont pourtant membres de l’UE (où sont les prétendues « valeurs communes » ?...).
L’antisémitisme n’est en effet pas entièrement réductible à la réaction à la politique israélienne et au sionisme mais c’est aujourd’hui son principal carburant. Si un débat public sur l’opportunité du soutien de la France à Israël avait lieu, l’antisémitisme diminuerait mécaniquement. Plus on retarde ce débat, plus il y a un risque de radicalisation.
Votre comparaison avec un débat sur l’immigration n’est pas opportune puisque celui-ci, de fait, existe déjà. Il est permis de s’opposer publiquement à l’immigration ou de se déclarer islamophobe (et je vous renvoie à certaines unes du Point, de L’Express ou de Valeurs actuelles) mais pas de contester la politique israélienne et le soutien de la France à celle-ci.
Le deux poids deux mesures permanent crée de la frustration et du ressentiment. Cela ne peut déboucher que sur des conflits et des actes de désespoir. Il faut les désamorcer avant qu’il soit trop tard.
S’agissant du « débat sur l’identité nationale », il se trouve que je lui avais consacré un article. Si cela vous intéresse, il a notamment été reproduit ici.
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