Qui saurait vous entendre, vous, séniors précarisés ?
 Quand, pour inverser une courbe ( au lieu de viser à améliorer un état de fait déplorable ), et pour favoriser d’abord ceux qui sont le moins dans le besoin, vous aurez perdu aussi votre ASS, vous aurez à faire face à ces 3 alternatives :
- si vous avez encore des parents vivants, et s’ils vous acceptent, et si vous, vous pouvez les supporter en supportant de plus avec eux les méfaits d’une lente agonie ... alors vous serez casés aux yeux de tous et notre Gouvernement ne sera en rien concerné par votre fin d’existence sociale ...
 - sinon, vous pourrez essayer de ruser pour exploiter l’or gris - au noir (si vous êtes déjà à la retraite), ou en militant pour que la République vous concède la faveur d’emplois aidés : vous vous ferez payer des services auprès de petits vieux dont personne d’autre ne veut, mais qui bénéficient encore de ressources pécuniaires que vous contribuerez ainsi à réinjecter dans l’économie ... ( Attention alors à ne pas vous faire suspecter d’abus de faiblesse ... et à savoir garder de nobles et compétentes motivations )
- dernière possibilité : vous vous retrouverez à la rue.

 Dans tous les cas votre existence sociale n’intéressera que les marchands de médicaments, ou des fins de vie dont l’existence sociale n’intéresse personne si ce n’est occasionnellement, des candidats pleins de promesses, mais uniquement le jour des élections !
 Dans tous les cas le récit de votre vie d’avant n’intéressera ni employeurs, ni gouvernement, ni personne, et sera au mieux considéré comme des affabulations susceptibles de justifier une prise en charge par des pros de la sphère psy.

 Alors pourquoi perdez-vous votre temps et votre énergie à honorer notre Gouvernement de lettres sur lesquelles Il s’assoit sans vergogne et qui ne lui servent qu’à asseoir une légitimité procédurière acquise et exploitée grâce à un système de scrutin archaïque ?