En réponse à :
« Ce fut un choc pour les féministes et au-delà pour tous les démocrates »
Considérer que le droit à l’avortement sans frein est une composante de la démocratie, il fallait oser...
Avec ce genre de propos, le projet de loi délirant d’interdire la « quenelle » va sans doute vous sembler lui aussi tout à fait démocratique, non ?
Quand on peut donner sans retenue aux mots le sens que l’on veut, alors tout devient possible. Ainsi, le « droit de la femme à disposer de son corps » pour justifier l’avortement est une tartufferie de haut vol, feignant d’ignorer que le corps de l’enfant à naître n’est pas celui de la femme, mais qu’il est DANS le corps de la femme : Sans doute allez-vous contester cette nuance pourtant incontestable ?
Car peut-être avez-vous atteint ce stade de l’« ivresse politique » où tout est possible, où le raisonnement n’a plus l’obligation de s’appuyer sur des prémisses solides. Dans ce cas, je vous laisse à votre idée « j’ai raison, puisque je suis de gauche ». Dans le cas contraire, nous pouvons discuter si vous le souhaitez.
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