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En réponse à :


sociétal (---.---.125.25) 6 novembre 2006 12:52

Sans vouloir remonter plus en amont que 1980, à cette époque la dette de l’Etat (français) était de 206 milliards d’euros (en valeur « euro 2004 »). Si on considère les intérêts moyens à 5% sur la période 1980 à 2004, un calcul à partir des valeurs annuelles de la dette nous montre que si nous n’avions pas eu à emprunter cette monnaie sur un marché monétaire (donc à payer des intérêts) la dette cumulée ne serait que d’environ 417 milliards d’euros à fin 2004 (au lieu de 1067 milliards d’euros). Pour résumer, entre 1980 et 2004 la dette a augmenté de 861 milliards d’euros, lesquels sont répartis en 211 milliards d’euros de nouveau capital emprunté et 650 milliards d’euros d’intérêts.

Les prêteurs nous ont donc collectivement « ponctionné » de 650 milliards d’euros et c’est un transfert de richesse de la collectivité vers des « particuliers » , vers ceux qui sont déjà les plus riches.

Mais, bon sang, est-il « normal » - et pour plus d’explications sur ce point, voir la page de l’ADED - que nos dirigeants aient bradé le droit régalien de création monétaire de notre Peuple, pour transférer celui-ci à des banques privées et devoir ainsi emprunter la monnaie dont nous avons besoin pour assurer notre développement ?

Pour revenir sur l’idée « communément admise » que la dette ne sert qu’à payer des frais de fonctionnement :

Les dépenses de fonctionnement de l’Etat incluent principalement les charges salariales et l’achat de biens et services pour la consommation intermédiaire. Les dépenses d’investissement comprennent la formation brute de capital fixe (Écoles, hôpitaux, infrastructures de transport et de communication, l’acquisition de terrains, etc.) et représentent 3,3% du PIB en 2005 soit 56 G€ (milliards d’euros)

Comme le budget de l’Etat est de # 330 G€, le taux de FBCF est de 17% du budget, et incidemment plus que le « déficit » qui est en 2005 de 46,9 G€.

Si l’Etat tenait une comptabilité d’entreprise, en face de ce « déficit d’exploitation » de 46,9 G€ il y aurait bien une création de capital (de valeur) de 56 G€, et cette « entreprise » (l’Etat) paraitrait tout à fait saine, étant capable d’investir 17% de son budget pour développer son attractivité.

On peut souligner que ces équipements vont servir aux générations futures et il n’est donc pas anormal qu’elles participent également au remboursent de cette dette.

Alors, arrêtez d’essayer de nous culpabiliser collectivement avec cette dette ...


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