Aujourd’hui la politique des 28 états européens est identique quant à ces effets, que ces états soient ou non dans l’euro-zone. Ce n’est pas l’euro qui fait la fortune de la bourgeoisie allemande, mais la possibilité, géographique, d’utiliser légalement et massivement une force de travail « à bas coût » venant de l’Est. Les travailleurs allemands payent plein pot cette politique, ce qui est la plupart du temps occulté.
Ceux qui défendent l’euro seront les premiers à réclamer sa disparition lorsqu’il ne présentera plus d’intérêts pour les bourgeoisies européennes. C’est à dire lorsque les intérêts des prolos (99% de la population européenne), et non les intérêts de la finance capitaliste, domineront la BCE qui, alors, prètera directement aux états, en fonction des intérêts, aussi bien des populations du Sud, comme de celles du Nord.
Dans cette éventualité, Le Pen et consort, reviendront à leur fondamentaux, à savoir l’ostracisation de tous les métèques issus d’en dessous du 45° parallèle
Il est remarquable que, désormais, le PS ne plaide plus pour « l’Europe sociale », celle de l’égalisation, par le haut, des conditions de vie et de travail en Europe qui, pourtant, constituait l’essentiel de son argumentation à l’époque de Maastricht. Sur ce sujet aussi le signe = s’impose entre Mosco et Marine.....