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LucDolmont 8 février 2014 07:20

L’article voisin de celui-ci dans la Tribune Libre d’Agoravox explique qu’il y a deux façons d’immigrer, l’une posant problème et l’autre non. je vous en suggère la lecture :


Destinée de la colonisation

Pour le reste, imaginons un cas concret :

Jacques et Sophie sont nés à Paris. Français, catholiques, font de hautes études : Sophie est agrégée de lettres et Jacques est ingénieur des Ponts et Chaussées.
A 25 ans, après une première expérience dans la fonction publique, Jacques est recruté par une grande multinationale du BTP. Sophie est professeur de lycée.

Un an plus tard, Jacques est envoyé en Arabie Saoudite pour y diriger un immense chantier immobilier qui va durer 5 ans, visant à construire un nouveau quartier à Riyad : il doit coordonner les différents projets de ce chantier, et superviser leur exécution : Job exaltant et très bien payé. Son salaire n’étant plus indispensable au confort du couple, Sophie se met en disponibilité et ils partent tous deux pour Riyad. Un an après, Sophie met au monde un petit garçon, Pierre, dans un hôpital occidental de Riyad. Le chantier prend du retard. Au final, Jacques et Sophie resteront 8 ans en Arabie, et le petit Pierre n’arrivera en France qu’à l’âge de 7 ans.

Pensez-vous que l’Arabie Saoudite considère ce petit Pierre comme Arabe du simple fait qu’il est né en Arabie ? Pensez-vous que Jacques et Sophie doivent exiger pour leur fils le droit à la nationalité arabe ? Pensez-vous que la France trouve difficile de considérer le petit Pierre comme français pour la raison qu’il n’est pas né sur son sol ?

Soyons sérieux. Un minimum de clairvoyance permet de comprendre très facilement ce qu’est la nationalité : 

Le sol français appartient à un peuple dont tous les membres ont entre eux des liens de sang parce qu’ils sont là depuis des millénaires, et ceux qui sont arrivés fraîchement des différentes nations européennes ont volontairement abandonné leurs spécificités étrangères parce qu’ils voulaient devenir français : Dès la deuxième génération, leur pays d’origine n’est plus qu’une attache sentimentale, une richesse culturelle supplémentaire que n’ont pas les autres français, mais qui n’est qu’un second plan de leur vie. A la troisième génération, leurs enfants gardent une affection particulière pour le pays de leurs grand parents, mais ils n’en connaissent plus la langue : Ces français-là sont aussi français que les français de souche, car ils sont français de coeur et de culture.
Mais pour ceux qui, après trois générations, parlent arabe à leurs enfants, installent une parabole sur leur toit pour rester connectés en permanence au monde arabe par la radio et la télévision, ne se convertissent pas au catholicisme, religion traditionnelle de la France, mais restent des musulmans chevronnés voire militants, par suite hostiles aux valeurs communes des français, militent politiquement pour la construction de mosquées et l’obtention d’une visibilité toujours croissante pour l’islam de France, sifflent la Marseillaise dans les stades de football, eh bien, le verdict est très simple : ces gens-là ne sont pas français, quand bien même ils le seraient sur le papier.
Le vrai Français l’est dans le coeur. Il l’est aussi sur le papier, mais cela va de soi. Le « Français » qui n’est que de papier ne doit être que de passage, car il n’est pas un immigré désireux d’être assimilé à un peuple qu’il affectionne, mais il est un colon. 

Et la colonisation, c’est mal, on nous l’a assez dit.



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