Il y a près de dix ans, Jean-Paul Brighelli publiait « La fabrique du crétin ». Il y analysait le devenir funeste du système d’instruction publique. Depuis 2005, les crétins ont eu le temps de sortir du collège. Ils ont rencontré les Soral et une mouvance néo-fascistes dont les propositions sont exactement proportionnées à leur vision du monde de minus habens. En ce sens, le bouquin de Frédéric Haziza, dont je viens de finir la lecture, est tout à fait instructif : il fait très bien apparaître, au bout de la chaîne de fabrication, ce que le crétin a pu devenir.
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