Sans dieux : 1ere partie
Une fois , en feuilletant un livre sur la psychologie infantile , je suis tombé sur un
chapitre
concernant la rébellion adolescente .Il était suggéré que, dans la
première phase de rébellion de l’enfant contre ses parents,il peut
tenter de se distinguer d’eux en les accusant de ne pas respecter leurs
propres valeurs/morales/prérogatives . Par exemple , si ils lui ont
appris que la bonté et la considération sont tres importantes , l’enfant
va les accuser de ne pas être assez compatissant,surtout que c’est
flagrant).Dans ce cas,l’enfant ne s’est pas encore définit,il accepte
toujours les valeurs et les idées que ses parents lui ont transmises, et
il n’est donc pas capable d’affirmer son identité à l’intérieur de ce
cadre,l’extérieur n’étant que l’autre. Ce n’est que plus tard, quand il remet en question les croyances et les mœurs mêmes qui lui ont été présentés comme un évangile , qu’il peut devenir un individu a part entiere .
Je
pense souvent que nous ne sommes pas allés au-delà de cette première
étape de la rébellion . Nous critiquons les actions de ceux qui acte
dans le grand décor du pouvoiret de leurs effets sur la société,nous
attaquons l’ignorance et la cruauté mais rarement la question de savoir
ce que nous
acceptons comme « moralité ».
Se pourrait-il que cette « morale », par laquelle nous pensons pouvoir juger leurs
actions,est elle,donc liée a la-même quelque chose qui doit
être critiqué ?
Sommes-nous peut-être simplement entrain d’accepter leurs valeurs et de transformer ces même valeurs contre eux,plutôt que de créer nos propres normes et/ou valeurs ?
Peut-être que maintenant vous vous dites :
« qu’est-ce que tu veux dire, par créer nos propres normes ou valeurs ?
Quelque chose de morale doit etre juste pour avoir une valeur- la moralité n’est pas quelque chose que vous pouvez faire, ce n’est pas une question de simple opinion » .
Juste là , vous acceptez l’un des principes les plus fondamentaux de la société qui vous ainstruit : que le bien et le mal ne sont pas des évaluations individuelles , mais les lois fondamentales du monde . Cette idée,un vestige du christianisme,est au centre de notrecivilisation.Si vous questionner le pouvoir,vous devez vous interroger enpremier,sur le pourquoi de ces valeurs
Il n’y a pas de bon ou de mauvais
Il n’y a pas de bon ou de mauvais qui soit universel
Il n’y a que vous ...
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