Bravo pour votre article, qu’est un énième avertissement aux dirigeants et à la population ,qui ont soit des actions dans leur portefeuille, ou des lunettes de soudeur sur le nez, à moins qu’ils ne paient pas d’impôts locaux, grâce à l’implantation d’une centrale sur leur commune.
Pas étonnant que la greffe atomique est spécialement prise en France : Dogmatisme des élites, schéma centralisateur, aveuglement pseudo scientifique en lançant le pays dans un de ces nouveaux « machin », comme le pays en a produit si souvent : Canal de Panama, conquêtes coloniales, lignes Maginot...
Pas toujours négatif d’ailleurs, l’unité du pays à travers l’esprit laïque concomitant au développement du réseau des routes, et celui de la SNCF, furent bien les meilleurs leviers de son développement, tout autant que celui du développement de la scolarité gratuite et égalitaire ( des conquêtes qui disparaissent comme le réseau secondaire des trains...)
Ah, mon dieu, si nos bonnets rouges protestaient contre les centrales avec la même vigueurs qu’ils mettent contre les portiques !
Ces centrales sont pourtant bien elles aussi des portiques, mais de la mort.
Encore un peu de patience et ça va nous tomber dessus à force de remettre à plus tard et à demain la cure de désintoxication.
La centrale et son cheminement symbolise une forme de pensée prédatrice, déconnectée des enjeux et de l’avenir, arc boutée sur un optimisme obligatoire, au garde à vous.
De fait après la cuite, vient la gueule de bois.
Certains vous diront au petit matin, que la meilleure chose à faire, alors, est de remettre ça !
Je crois qu’on en est un peu là, tant on se refuse à voir les conséquences de l’affaire : Comment réussir la transition, et déjà, comment faire disparaître tous ces cadavres de bouteilles de picrate qui jonchent la pièce ?
Ce serait bien et facile de les emmener au container de bouteilles vides.
Seulement c’est des centrales, pas de la petite bière !
Voilà que le diable,si l’on ne fait rien, pourtant, risque de nous présenter sa facture !
Le plus alarmant , c’est ce silence.
On se contente de reconduire, de continuer à exploiter le filon.
Gare au coup de grisou !