Bonjour Monsieur Dugué
De la liberté, celle humaine, forcément « conditionnelle », car, sociétalement, sauf à nier la société en tant que telle, il n’y a pas de liberté inconditionnelle possible ; donc, de la liberté humaine sociétale, à la libéralisation sociétale, puis au libéralisme paroxysme de liberté, qui plus est systémique, il y a là un pas allègrement franchi par le rationalisme technoscientiste : un néopositivisme !
Rationalisme, libéralisme, économisme, individualisme, capitalisme, financiarisme, etc… ; ce sont, là, à l’évidence, les mots en « isme » qui nous gouvernent, or, tous les mots en « isme » sont des paroxysmes ! Individualisme méthodologique oblige, méthode de la science, nous avons développé une culture de la chose pour la chose, ceci, à fin de mieux exploiter la chose ! Epiphénoménologique dans ses approches (la chose pour la chose) et paroxysmique dans ses applications (la chose poussée à l’extrême), ce monde est savamment et délibérément malade !
C’est la logique qui fait la raison, qui, elle-même, fait le savoir qui fait la civilisation dans laquelle nous vivons ! A logique, raison, savoir et culture paranoïaque et schizophrénique, civilisation forcément paranoïaque et schizophrénique !
Ce monde d’Humains est malade de sa logique dichotomique, de sa raison rationaliste, de son savoir positivo technoscientiste, et de sa culture individualiste !
Je vous pose une question Monsieur Dugué : peut-on être un libéral convaincu et être contre le libéralisme ? Personnellement je pense ceci possible car c’est ce que je suis un libéral convaincu et pourtant je suis contre le libéralisme.
Ce libéralisme dont on nous rabat les oreilles est une liberté inconditionnelle du système de faire ce qu’il veut comme il le veut quand il veut ; autrement dit : un dogme qui met la société au service du système quand c’est le système qui devrait être au service de la société ! C’est une « dictature positivo technoscientiste systémique » qui doit être combattue !
Le problème de l’Europe c’est d’être dominé au plan de la commission européenne, non par des libéraux, mais par le « libéralisme » : un libéralisme systémique qui se regarde technoscientifiquement le nombril, sans autre finalité que ses finalités rationalistes, sans réelles finalités sociétales, et qui doit être combattu !
Selon Albert Einstein, « Le monde que nous avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes qu’il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau » ;
Un autre niveau de conscience s’impose qui soit un peu plus ouvert sur les principes même de démocratie et d’Humanité, ou encore sur ceux de République qui les rejoint ; nettement moins rationaliste et bien plus sociétale !
Il nous faut une Europe qui marche à l’ODEA : à l’Ontologie, la Déontologie, l’Ethique et l’Altruisme !
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