’’Les services de renseignement américains et britanniques étaient au courant depuis le printemps de 2013 que certaines unités rebelles en Syrie développaient des armes chimiques. Les Britanniques avaient obtenu un échantillon du gaz sarin utilisé dans l’attaque du 21 Août et les analyses ont démontré que le gaz utilisé ne correspondait pas aux lots connus des armes chimiques de l’arsenal de l’armée syrienne...
À la fin de 2012, l’opinion générale qui prévalait dans toute la
communauté américaine du renseignement était que les rebelles étaient en
train de perdre la guerre. ..
Au printemps 2013, les services de renseignement américains ont appris
que le gouvernement turc était en train travailler
directement avec al-Nosra et ses alliés pour développer des armes
chimiques. ...
Erdogan savait que s’il arrêtait son soutien aux djihadistes, ce serait fini. Les Saoudiens ne pouvaient pas soutenir la guerre en raison de problèmes de logistique – à cause des distances et des difficultés pour acheminer des armes. L’espoir d’Erdogan était de susciter un événement qui obligerait les États-Unis à franchir la ligne rouge. ...
À moins d’un changement majeur dans la politique d’Obama, l’ingérence de la Turquie dans la guerre civile syrienne est susceptible de se poursuivre.... « S’il s’était agi de quelqu’un d’autre que M. Erdogan, nous pourrions tout dévoiler, mais la Turquie est un cas particulier. Elle est membre de l’OTAN. »’’
(extraits d’un article à lire sur legrandsoir.info)
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