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Claude Selva 20 avril 2014 15:20

@ Camilla
Vous savez bien qu’une idée qu’elle quelle soit, répétée encore et encore par ceux qui disposent de pratiquement tous les moyens de diffusion finit par devenir pendant un temps une vérité, puis plus tard LA vérité.

Il en est de même en ce qui concerne la climatologie.
Depuis plus de quatre vingts ans on nous fait croire que la Russie est l’ennemi incontournable de notre bel occident.
J’ai passé pas mal de temps à étudier pour découvrir un autre point de vue. Il en est de même pour la climatologie.
Peu importe le nombre de scientifiques qui clament la même chose, ça n’est pas un indicateur de vérité en soi.

C’est aussi à nous d’étudier les éléments clés de notre monde. Ça prend du temps c’est indéniable.
Repousser, sans étudier en profondeur, tel ou tel sujet revient à accepter sans comprendre ce que les dominants sociaux essaient de nous faire avaler.

Je ne nie pas les effets de la pollution ni de la surconsommation de l’occident, qui en représentant 1/5 de la population mondiale consomme 4/5 des ressources. Je suis parfaitement conscient qu’un monde fini ne peut permettre un développement infini, etc.
Par contre je doute qu’en parlant fort à des sourds l’impact attendu soit atteint.
Quand vous dites « c’est aux riches et aux pauvres de lâcher prise sur les mentalités actuelles et le capitalisme qui va avec. » Je pense que vous avez raison, ce que je ne vois pas c’est comment cela peut se produire. Du point de vue des riches je ne comprends pas quel en serait leur intérêt, quant aux pauvres je doute que leurs préoccupations suivent cet axe.

L’émotion nourrit le premier stade de la révolte, la réflexion doit pouvoir suivre, sinon on énumère une quantité indigeste de « il faudrait que..., on n’a qu’à... ».
En procédant ainsi on peut avoir le sentiment que nos perceptions sont appropriées à la situation et qu’elles sont les éléments clés d’un changement de paradigme, sauf... que l’on ignore les protagonistes concernés par cette histoire.

Ils sont absents de la scène où a lieu la représentation, ils se débattent ailleurs avec une autre conscience de leur existence. Et cette conscience paraît être assez proche de celle proclamant les vertus de la valeur. Cette valeur qui fait de tout, humains compris bien sûr, un élément de possession.
Alors passer à la gratuité, l’auto gestion, l’abandon de la propriété privée, développer la solidarité et l’empathie, je suis tout à fait d’accord. Ne plus considérer les animaux comme des « biens meubles » et rêver de tout ce qui pourrait permettre à l’humanité de se survivre à elle-même j’aime aussi.

Mais j’ai de plus en plus le sentiment que si nous arrivons déjà à déverrouiller notre conscience individuelle, à comprendre les fondamentaux de notre conditionnement psychique, il est possible que les découvertes qui en résultent nous permettent de nous réconcilier avec nos antagonismes et ouvrent de nouvelles fenêtres.
C’est un travail avec soi-même qui fera de nous de nouveaux humains aptes à créer une nouvelle humanité.
Pour celle-ci j’ai un espoir anxieux.


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