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taktak 26 avril 2014 16:37

Bonjour, merci pour cet article

Pour lui faire écho je vous propose de lire cet article qui examine également la question :

PISA 2012 – Le socle, ça ne fonctionne pas… Donc on continue ?

"l’OCDE n’œuvre pas dans un esprit de progrès mais de manière à former des adultes efficaces et productifs et performants du point de vue des grandes entreprises…

Dans un pays où le chômage de masse est durablement installé avec plus de 10% de la population active et le double chez les moins de 25 ans, est-il réellement gênant en termes d’ « employabilité » que 22% des élèves soient alors sous le niveau 2 (les textes officiels de l’UE fixent l’objectif à atteindre à 15%) ?

D’autant que le niveau des « élites » se maintient et que bonus supplémentaires ceux-ci sont maintenant quasi-exclusivement issus des milieux favorisés…

On le voit, derrière les cris d’orfraie, se cache une politique de Gribouille parfaitement assumée d’autant que cette politique à un nom : la stratégie de Lisbonne décidée en sommet européen en 2000 par l’ensemble des gouvernements d’Europe[1].

C’est à cette stratégie que l’on doit :

  • La réforme L.M.D dans le supérieur
  • La loi L.R.U qui a atomisé nos universités, aggravée par la récente Loi Fioraso…
  • La loi Fillon et le « socle commun de connaissances et de compétences ».

Cette stratégie vise accroitre la « rentabilité » de l’enseignement en Europe pat :

  • La réduction de l’enseignement à des compétences définies en termes de compétences dans le cadre d’un marché du travail flexibilisé et le développement systématique de « l’esprit d’entreprise », sans souci excessif de la neutralité politique supposée de l’école laïque, et en partenariat officiel avec le MEDEF.
  • L’accroissement de la dépense privée des ménages pour contraindre les étudiants à suivre des études économiquement utiles, c’est-à-dire répondant aux besoins du marché.
  • Atomisation des financements des lieux de formation (en langage politiquement correct = « autonomie »), pour les faire dépendre d’échelons locaux et contraindre les lieux de formations à répondre aux besoins économiques locaux des « entreprises », ou plutôt, dans la réalité, des employeurs (politique des bassins emploi-formation).
Alors qu’ Eluard écrivait « Liberté » sur ses cahiers d’écolier, les nouveaux « apprenants » du socle commun, devront-ils un jour écrire sur leurs tablettes : « l’U.E m’à tuer… » ?"

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