déjà, dans Germinal (page 246), on lisait ceci :
"Notre désir, par malheur, est que la Compagnie s’occupe moins de nous,
et qu’au lieu de jouer le rôle de providence, elle se montre tout
bonnement juste en nous donnant ce qui nous revient, notre gain qu’elle
se partage. Est-ce honnête, à chaque crise, de laisser mourir de faim
les travailleurs pour sauver les dividendes des actionnaires ?…«
» Charité ordonnée commence par soi-même «
disait-on naguère ...
et justice non dévoyée évite l’hypocrisie de laisser casser les grèves en faisant venir des »jaunes" à l’embauche ... (Relire ce classique de Emile Zola ...)
Le problème des séniors c’est qu’ils ne peuvent pas faire la grève ... Et encore moins une grève de la faim : de bonne âmes ont anticipé ce danger en lançant l’idéologie de l’accompagnement charitable au suicide : si bien que grévistes de la faim usés seront pris pour des suicidaires dont il faudrait abréger les souffrances ...
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