Puisque personne ne l’a encore écrit :
Le mystère de ce nucléaire qui pèse peu en énergie finale mais beaucoup en réduction des émissions de CO2, au point de permettre à un Français de rejeter près de 50 % de GES de moins qu’un Danois bardé d’éoliennes, s’explique ainsi :
Une centrale thermique, qu’elle soit nucléaire ou à flamme, a un rendement de l’ordre de 30 % en électricité, le reste de l’énergie primaire consommée partant en chaleur qu’il faut utiliser autrement ou évacuer (d’où les célèbres tours de refroidissement, qui symbolisent trop souvent le nucléaire dans les médias français, mais les centrales américaines à charbon dans le film d’Al Gore, p.ex.).
Or, c’est l’énergie primaire consommée qui fait l’émission de CO2 ! Pour un kWh nucléaire électrique produit, ce sont donc les émissions d’environ 3 kWh de combustion de charbon qui sont évités !
Vous trouverez une confirmation de ceci dans le système d’étiquettes énergie et climat pour le logement qui est en train de se mettre en place : pour l’étiquette énergie, le total est calculé en énergie primaire, l’électricité consommée étant affectée d’un multiplicateur (2,58 et non 3, grâce à l’hydroélectricité dont le rendement est proche de 100 %).
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération