@ José W
L’idée, si vous m’avez bien lu, n’est pas de jouer au Grand Inquisiteur. Mais bon, relisez Dostoïevski et vous aurez l’explication de l’expression que vous utilisez de façon abuse.
Le propre d’un média c’est de mettre face à face une rédaction et un lectorat. A partir du moment où on accepte ce principe, on accepte l’idée que tout texte n’est pas publié et que la rédaction de réserve le droit au contrôle de ce qui correspond à sa ligne éditorial et ce qui s’en détourne, voire peut lui nuire.
Que l’auteur participe à la bonne tenue de son fil n’est pas un geste « policier » mais un geste de bonne tenue - rien n’étant supprimé sauf si les propos sont jugés injurieux ou tombant sous le coup de la loi par la rédaction. Cette méthode l’engagerait de façon très visible face à ses lecteurs et sa pratique ne manquerait pas d’influer leur point de vue sur son objectivité réelle ou fictive. Bien sûr, un esprit poussé à la suspicion et au double langage peut crier immédiatement au scandale et à la censure. Certains en font même un réflexe...
Face à la pollution organisée, il n’est peut-être pas si sage que ça de demander aux pollueurs de faire le nettoyage.
Patrick Adam
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