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eric 12 mai 2014 08:50

Une conception corporatiste et réactionnaire du service public en particulier et de la solidarité républicaine en général.

L’important n’est pas le statut des personnels qui le réalise, mais d’où vient l’argent, ou il va et combien cela coûte.
J’imagine que nous avons été plusieurs a avoir été a la cantine dans le primaire.

Soit tu achète les baguettes a un des boulangers du coin, incité a faire de son mieux et au moins cher pour garder le marche. Soit tu établit a grand frais une boulangerie interne avec le pain dont nous nous rappelons tous, et des personnels évidemment plus soucieux de leur statut, de leur retraite, de leurs salaires et de leurs 35 heures puisque quoi qu’ils produisent, personne ne peut vraiment rien dire.

La solidarité, c’est que les familles pauvres payent moins ou pas. Le cout, il est en général inférieur avec le boulanger privé.

Depuis que la poste est « privatisée » elle ouvre un peu aux heures ou les gens peuvent y aller.

Après, il faut prendre un peu de hauteur. Nous avons des services publics globalement pas mal et qui tiennent a peu prêt la comparaison avec la plupart de ceux de nos voisins développés. Leur seule spécificité, c’est un coût exorbitant avec des personnels pléthoriques. En revanche, en matière de redistribution et d’effort social, nous ne sommes pas aux niveau de l’Europe du Nord. La conclusion qui s’impose est que notre gigantesque effort collectif de solidarité est détourné de ses buts. Au lieu d’aider ceux qui en ont besoin, il financent la fonction publique. Compte tenu de ses effectifs, elle est en plus médiocrement payée.
Nous nous ruinons a mal payer des hordes de fonctionnaires, un peu désœuvrés, revendicatifs, plus sensibles a juste raison a leur propre situation qu’a l’intérêt du pays, et qui militent a quasi plein temps avec un but, persévérer dans l’être.

Cela a été particulièrement sensible aux dernières municipales. Seuls les centre des grandes villes sont restes a gauche. la ou il y a une proportion de fonctionnaires et autres financés publics très superieur a la moyenne nationale. C’est la que sont les administrations, les musees, les prefectures, les directions de services publics, etc...
Les entreprises et les travailleurs eux, ne sont plus dans les centres.

Globalement, ce système est un échec, social, politique, républicains, humain.


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