« Lambert Wilson, comédien de son état, a démontré toute l’étendue de son talent en marge de l’ouverture du festival bling-bling de Cannes, où la bonne aristocratie se retrouve et copine... »

Traduire en mode coco : des saltimbanques bien payés qui ne travaillent pas de leurs mains, ce qui n’en fait pas apparemment des personnes honorables... Volent ils le pain des travailleurs ????

 lors de l’examen du certificat d’étude primaire, il nous fut demandé de chanter la Marseillaise.. je n’ai jamais pu dépasser le « allons enfant de la patrie », trouvant le reste trop gore ; l’étendard sanglant, le sang sur les sillons etc... il faut dire que pour une enfant d’une nature aimante, née en temps de paix et ignorante des périls qui guettaient déjà sournoisement notre pays , chanter un chant guerrier ca faisait tout drôle...

Cela dit, dans notre monde obsédé par le politiquement correct et qui cherche la petite bête partout... : c’était bien dans une optique « xénophobe et raciste » voire « nauséabonde » - selon les critères en vigueur associés au patriotisme présenté aujourd’hui par un processus pervers comme synonyme de haine de l’étranger et de repli sur soi - ; que la Marseillaise était entonnée lors de la dernière guerre. il faut dire que l’inverse (on aime l’allemand, on l’accueille, on lui rend la vie facile) a valu à certains de nos compatriotes très complaisants, la peine de mort pour collaboration avec l’ennemi...

Quand le 27 octobre 1941, les allemands décident de fusiller 27 innocents à Chateaubriand pour actes de résistance, ces jeunes français entonnent spontanément l’hymne national à plein poumon avant d’être exécutés.

Toujours est il que cet impair de Lambert Wilson que j’estime, et que je qualifierai plus de maladresse et de méconnaissance de l’histoire et dont je doute qu’il mesure toute la portée, tombe très mal malgré les bonnes intentions que je lui prête volontiers ; Dans un contexte de perte de souveraineté de notre nation, de mondialisation, de mépris pour le patriotisme et notre drapeau au point qu’on se demande si celui ci n’est pas devenu l’emblême du FN...

Bref, que nous reste t’il de notre si beau pays, de son histoire qu’on grignote de plus en plus, afin nous dit on de ne pas stigmatiser des personnes qui sans doute, n’auraient pas éprouvé ce sentiment si nous n’avions pas manifesté la honte de ce qui fut et donc par essence qu’on ne peut ignorer ou arranger de manière « convenable »... ?

Il nous reste la « Marseillaise » et donc le souvenir que des hommes jadis étaient prêts à se sacrifier pour un idéal...