La notion de libre arbitre m’a toujours fait sourire.
On considère chaque personne de chaque époque comme un être pensant et cela indépendamment de son environnement. Dans la réalité rien n’est plus faux.
La génération à laquelle il est fait référence a connu d’autres mouvements de mode intellectuelle, politique, musicale que celle d’aujourd’hui.
Elle a majoritairement été tarte dans ses engagements d’hier comme le montre les études historiques d’aujourd’hui.
Le culte du libéralisme a remplacé celui du socialisme.
La star academy a remplacé l’hystérie des groupies devant les beatles.
La mode des cafés philo n’a guère duré davantage que celle du structuralisme.
Un esprit un tant soi peu lucide voit la permanence dans l’imbécillité d’aujourd’hui la continuation de celle d’hier.
Seules les apparences changent, la nature humaine reste.
On rencontre simplement des problèmes aujourd’hui qui n’existait pas hier en oubliant dans le même temps les nouveaux avantages d’aujourd’hui. Alors, on cherche le bouc émissaire. Et on le trouve.
Si je considère que les problèmes ont commencé avec la société de consommation, point de vue que l’on peut contester, je me demande si l’on ne reproche pas à une génération d’avoir tout simplement bénéficié d’une phase ascendante alors qu’aujourd’hui on dégringole.
En langage clair et à tort ou à raison : jalousie.
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