Le vote FN est un symptôme, c’est un message aux partis de gauche officiels qui ont trahis, principalement le PS et EELV. La droite et le centre (apôtre de la culpabilisation par la dette) sont disqualifiés depuis longtemps et le changement qu’ils promettent c’est plus d’Europe, moins de souveraineté, plus de rigueur, moins de protections sociales, avec l’Allemagne comme boussole, laquelle fait sous traiter en Europe de l’est sa production qu’elle revend à l’export -en retour- aux riches bourgeois des pays qui pratiquent le dumping social et fiscal.
Le jeu se passe au dessus de la mêlée. Par ailleurs il existe une divergence entre les points de vue sur la place prépondérante accordée à l’immigration et la capacité des classes populaires à accueillir celle ci. C’est en grande partie l’explication du manque de succès du Front de gauche auprès des classes laborieuses mises en concurrence dans une mixité qu’elles n’ont pas demandé.
Les français ne veulent pas de cette Europe libérale capitaliste à la botte e Wall Street et de la City, ils l’ont signifié en 2005 en rejetant le traité européen. Sarkozy l’a retoqué à la marge avec l’aval du PS dans un vote uniquement des parlementaires par la singularité « démocratique » du vote « des grands électeurs » qui transfert aux seuls élus la capacité à prendre les décisions surtout si le référendum n’est pas compatible avec les marchés.
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