Jeudi 29 mai 2014 :
L’UMP est au bord de la banqueroute.
Le départ de Copé ne règle pas pour autant les problèmes financiers du parti, qui est plus que jamais dans le rouge.
L’heure des comptes.
L’affaire Bygmalion a entraîné la chute de Jean-François Copé, mais les problèmes de l’UMP ne sont pas réglés pour autant. Le trio Raffarin-Juppé-Fillon va devoir faire face, notamment, à une situation financière catastrophique. L’ancien trésorier, Dominique Dord, l’a reconnu mercredi au micro d’Europe 1 : « l’UMP n’est pas ruinée » mais est « très endettée », « quasi au bord de la banqueroute ». « Si j’étais banquier, je m’inquiéterais », a prévenu le député-maire d’Aix-les-Bains. Europe 1 a mené l’enquête.
Un RDV trimestriel chez le banquier.
La direction sortante, à commencer par la trésorière Catherine Vautrin, est en train de faire ses cartons. L’un des premiers casse-tête du triumvirat à la tête du parti sera de trouver des moyens pour financer le Congrès prévu à l’automne. Une tâche qui s’annonce compliquée puisque l’UMP est sous surveillance financière. Chaque trimestre, le parti doit ainsi faire le point sur sa situation avec les banques qui lui ont prêté de l’argent.
La rigueur, c’est maintenant.
Première conséquence de cette nécessaire cure d’austérité : les effectifs ont été drastiquement revus à la baisse, le nombre de salariés passant de 140 à 90. Et ça risque de ne pas suffire, en partie parce que le financement public de l’UMP a fondu : plus de 30 millions d’euros par an avant 2012 contre 18 millions d’euros aujourd’hui. L’autre raison est à chercher du côté des militants. Selon des sources internes à l’UMP, seulement 20% d’entre eux auraient payé leur cotisation cette année. Et ces mêmes militants ont également décidé de réduire leurs dons, ou de les réorienter vers l’Association des Amis de Sarkozy.
L’UMP un jour SDF ?
Conclusion : l’UMP tire la langue et a du mal à rembourser ses dettes. Après la dernière présidentielle, l’UMP a en effet emprunté 55 millions d’euros. Autrement dit, la moitié de son budget - qui tourne autour de 30 millions d’euros - sert à payer les créanciers. Et c’est le siège de la rue de Vaugirard, à Paris, - lui-même en cours de remboursement - qui sert de garantie. Donc si l’UMP se retrouve en défaut de paiement, elle pourrait alors se retrouver à la rue…
http://www.europe1.fr/Politique/L-UMP-est-au-bord-de-la-banqueroute-2136343/#
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