- « les relations/échanges avec capitaux sont par essence viciées, la crémière ne vous sourit pas pour votre charme mais bien pour l’argent que vous allez lui donner. » Si le client estime en avoir pour son argent avec du lait + un sourire plutôt que sans (si en outre la crémière est jolie tant mieux), qui faut-il culpabiliser ?
- « les dettes odieuses le sont car les créanciers ne se sont pas souciés de savoir si les débiteurs pourraient rembourser un jour. » Et l’emprunteur, s’en est-il soucié ?
L’auteur nous fait nager en plein déni de responsabilité.
L’échange, chez toutes les espèces qui s’y livrent – et elles s’y livrent toutes – se ramène pour l’un de ses protagonistes à obtenir le maximum de ce qu’il convoite contre un minimum de ce qu’il a à offrir, et vice versa. Quant à la monnaie, quelle qu’en soit la forme, elle n’est qu’un outil que les hommes ont inventé et utilisent strictement selon ce principe fondamental.
Un conseil : lire « Pourquoi travaillons-nous » de Jean Fourastié.