J’aimais bien les blouses grises et les bérets noirs
Même l’instituteur avait la sienne et le sien
Mr Raffard qu’il s’appellait ; c’était pas un tendre
Quand un le gonflait ; il lui mettait la tête entre ses jambes et lui foutait 3 ou 4 claques sur le cul ( la blouse trouvait son utilité )
Malgrés que je sois toujours innocent j’y ai eu droit plus souvent qu’à mon tour
Ma seule crainte alors étant que mon vieux soit mit au courant ; auquel cas vous devinez la suite
Nous , taquins , on prenaient son dos pour cible en y projetant de l’encre avec nos plumes
Au point qu’un matin Madame Raffard est descendue de son logement pour nous demander de ne plus le faire , comme quoi elle arrivait plus à nettoyer les tâches sur les blouses de son instit de mari
Devant son air peiné, au bord des larmes et parce qu’on l’aimaient bien la Mére Raffard , ben on l’a écouté ; le respect et la compassion n’étaient pas encore morts en ce temps-là
Début des années 60 : après les Cabanel sont arrivés