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En réponse à :


Plus robert que Redford (---.---.130.131) 9 novembre 2006 22:50

Le premier problème est celui de la communication entre le médecin et le malade. Combien de dossiers judiciaires n’auraient jamais été ouverts si l’explication préalable avait été conduite en profondeur !!!

Mais celle-ci implique deux conditions principales :

la prise du temps nécessaire à une bonne explication et à l’assurance par le médecin que les choses ont bien été comprises.

Une grande sincérité, qui passe par la reconnaissance intime du praticien qu’il ne sait tout, ni ne maîtrise vraiment la situation. N’en déplaise à son ego qui se flatte gentiment d’une certaine image de son statut de « Sauveur »

En face de lui, le malade, ou sa famille, facilement bluffés par la débauche de technicité médicale pour qui la surabondance de machines et d’examens est nécessairement le gage d’une obligation de RESULTAT !

Grave erreur, car les uns et les autres sont avant tout des êtres humains, petites choses biologiquement fragiles, et psychologiquement hypersensibles...

Combien de consultations n’ont pour unique but que, pour le malade, d’exprimer ses souffrances et d’être entendu par une âme compatissante !!! Ce qui revient à dire qu’il faut du temps pour l’écoute et que la réponse ne saurait être cette mécanique rapide et technique : J’ai mal = ordonnance + examen complémentaire et, vite, vite, au suivant car ma salle d’attente est pleine...

Pour arranger les choses, rien de tel en cas de « pépin » qu’un bon avocat, sachant habilement instiller le doute et la suspicion de faute, faisant miroiter la possibilité d’un procès où la perspective d’une vengeance devant un tribunal le dispute aux effluves d’alléchantes compensations financières...


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